Les éléments mesurés tous les 4 ans sont le phosphore total, la chlorophylle α et le carbone organique dissous. La transparence des eaux est évaluée chaque année, par une dizaine de mesures effectuées de juin à octobre. L’ensemble de ces données permettent de juger de l’état de vieillissement des lacs, ce qu’on appelle l’eutrophisation.

Ainsi, les concentrations de phosphore, lesquelles proviennent principalement des activités humaines (eaux domestiques, engrais, etc.) indiquent que le lac Saint-Mathieu est à un stade intermédiaire de vieillissement ou d’eutrophisation.

Les concentrations de phosphore accélèrent le vieillissement du lac, favorisent le développement d’algues microscopiques qui diminuent la transparence de l’eau et peuvent entraîner des épisodes de prolifération d’algues bleu-vert.

C’est donc pour ralentir ce processus que l’association recommande l’adoption de mesures pour limiter les apports de matières nutritives d’origine humaine, notamment, la mise aux normes et la vidange des installations septiques, la conservation et la végétalisation des bandes riveraines, d’éviter d’utiliser des engrais dans la bande riveraine. Toutes ces actions permettront de préserver l’état des lacs et ses usages.

Sommaire des résultats des mesures de phosphore total et de transparence pour le lac Saint-Mathieu. Les données du petit lac seront ajoutées au fur et à mesure.

Les dates de gel et de dégel du lac Saint-Mathieu de 1858 à nos jours. La date du gel du lac se situe autour du 23 novembre et de la fonte des glaces a lieu en moyenne autour du 5 mai. Ces données inédites ont été fournies gracieusement par les familles Fournier, Dionne, Beaulieu et Jean de Saint-Mathieu-de-Rioux.